Petit passage en Afrique

15 janvier 2020

Mardi 14 janvier. Bienvenue à MINDELO – CAP VERT –

« Le Cap Vert produit de bonnes personnes » Mo Ibrahim

Au petit matin le Magnifica entre dans le canal de « San Vincente », monte à bord le pilote pour la manœuvre d’arrivée à Mindelo.

Le Cap Vert est un état insulaire situé sur un archipel volcanique au large de la côte ouest de l’Afrique

Depuis notre balcon nous découvrons les iles formant le Cap Vert. Elles furent découvertes par des navigateurs génois et portugais vers 1456, elles sont connues pour avoir plusieurs plages de nidification de tortue caouanne.

Elles sont au nombre de 10 et 9 seulement sont habitées. Règne un climat désertique du sud avec une température très équilibrée de 23 degrés durant pratiquement toute l’année.

Nous commençons à vivre sous une température agréable.

Le Cap Vert est réputé pour sa culture créole afro-portugaise, sa musique morna, bien sur Césaria Evora, et ses nombreuses plages.

La plus grande île, Santiago, abrite la capitale actuelle, Praia, et l’ancienne capitale, Cidade Velha, avec sa forteresse Fort Real de São Filipe perchée au sommet d’une falaise.

Le Magnifica s’ancre dans le haut lieu culturel de l’île MINDELO qui est la ville la plus vivante du Cap-Vert, connue pour être un berceau d’art et de musique. On dit de Mindelo qu’elle s’ouvre sur l’une des plus belles baies du monde.

A quai nous partageons avec un couple de français un taxi pour faire le tour de l’ile. Nous avons de la chance d’avoir un chauffeur-guide parlant couramment notre langue.

Visite très agréable, confortablement installés, nous parcourons les quelques kilomètres de MINDELO. Brute et luxuriante, la nature des environs est un décor de carte postale. Le Monte Verde le point culminant de l’île s’offre à nous et nous profitons des superbes panoramas des lieux.

Au gré des habitations de pêcheurs que nous croisons sur notre chemin, nous allons à la rencontre de petits villages et de plages volcaniques. Le sommet volcanique, le Monte Cara, ressemble à un visage couché pour lequel la chanteuse Cesaria Evora a donné son nom à l’un de ses titres.

Notre guide nous explique que le gros problème de l’ile est le manque d’eau. Nous constatons que les habitants vont à la réserve publique car l’eau n’est pas installée dans les villages. Depuis deux ans il n’a pas plu et les terrains sont secs, donc peu de culture et l’élevage est composé essentiellement de chèvres

De retour en ville, nous parcourons les ruelles aux maisons colorées, les marchés aux poissons, aux légumes, aux textiles et prenons une petite collation dans un bar nullement typique avant de nous revenir sur le port d’embarquement.

Nos pieds ont bien supporté cette belle visite, moment de repos dans la cabine avant les festivités du soir. Nous allons naviguer quatre jours avant notre prochaine escale.

Savez-vous que Pierre m’en fait voir de toutes les couleurs, une belle palette qui serait appréciée par nos amis peintres.

Nous avons quitté le Cap Brun pour aller au Cap Vert. Notre destination nous emmène vers la mer Rouge en naviguant sous un ciel d’azur sur une mer bleu foncé aux reflets d’argent sous un soleil d’or.

Annie