Bienvenue à Montevideo

28 janvier 2020

Lundi 27 janvier – Bienvenue à Montevideo – Uruguay-

« D’autres pays ont leur histoire. L’Uruguay a son football » Ondino Viera

Lorsque j’ouvre les yeux, le Magnifica est dans le port de Montevideo, un des principaux ports d’Amérique du Sud. Je réveille Pierre qui se précipite sur le balcon. Le navire doucement fait ses maneouvres d’accostage.

Nous n’avons pas assisté au lever du soleil et à la vision de la terre depuis la pleine mer, trop fatigués de nos deux jours de périple.

Après le petit déjeuner et nos ablutions, nous rejoignons nos amis Maryse et Jean-Paul. Nous avons décidé de circuler ensemble pour découvrir la ville.

Tiraillé entre le Brésil et l’Argentine, l’Uruguay a eu une histoire mouvementée. Elle déclare son indépendance du Brésil le 25 aout 1825 et rejoint l’Argentine pour former une fédération régionale. La première constitution fut adoptée le 18 juillet 1830 après 150 ans de domination espagnole et portugaise.

Nous sommes accostés par les chauffeurs de taxi qui proposent pour un circuit touristique que nous refusons, nous voulons nous promener dans le centre et le quartier de la vieille ville. Ces quartiers sont rapprochés et pas très éloignés du port. De plus, Maryse veut trouver un coiffeur et une manucure, car les prestations à bord sont élevées, il faut repérer un salon.

Plan de la ville à la main, nous commençons à découvrir l’architecture de Montevidéo et ses sites historiques.

En compagnie de Jean-Paul nous allons vers la Place de la Constitution ou la statue du général Artigas (héros national) trône en bonne place pendant que notre amie entre dans un salon de coiffure. Nous reviendrons la chercher dans une heure.

Pendant 6 heures nos pas nous mèneront à travers la vieille ville et le front de mer.

La capitale de l'Uruguay, est une ville importante bordant la baie portant son nom. Elle s'organise autour de la Plaza Independencia, autrefois site d'une citadelle espagnole. Cette place mène à la Ciudad Vieja (vieille ville), qui recèle des bâtiments Art déco, des demeures coloniales et des monuments comme le haut palais Salvo et la salle de spectacle Teatro Solís, de style néoclassique notamment une splendide librairie dans une résidence centenaire.

Midi, c’est l’heure du déjeuner, le ciel arbore un soleil éclatant et la Plaza Independencia se dresse devant nous. Quoi de mieux que commencer son périple avec un petit retour dans les années 20. Cette place est le centre névralgique de la ville. Des petits marchands ambulants nous proposent leurs trésors, beaucoup de bijoux, car en Uruguay on exploite les pierres et notamment l’émeraude.

Après avoir retrouvé Maryse, nous admirons la maison du Gouvernement et le bâtiment du Congrès. Nos pas nous guident vers la Cathédrale, un arrêt reposant le temps de prendre quelques clichés, puis la fontaine de marbre tel un petit bijou est un havre de paix.

Une balade sur l’Avenue du 18 juillet où chaque coin de rue devient une incursion dans l’histoire uruguayenne, et nous arrivons sur l’imposant Palacio Salvo ou trône la statue du général indépendantiste Artigas. Cet endroit renferme un petit côté magique digne d’une carte postale.

La Plaza Zabala et à la place de la Constitution s’offrent à nous, nous découvrons le monument dédié aux soldats de la marine.

Nous poursuivons nos pas dans ce quartier rue très animé pour arriver vers le port ou la foule est grouillante.

Nous comprenons très vite, trois bateaux de croisière sont amarrés. Un nouveau MSC « le Symphonia » et un Costa et le Magnifica.

Les passagers étant descendus pour visiter la ville, dans les petites ruelles déambulent bon nombre de touristes munis de leurs sacs à dos, casquettes et lunettes, appareils en bandoulière. Nous entendons parler anglais, italien, allemand, français dans lesquels se distingue la langue espagnole.

Nos pas nous mènent vers ce qui semble être un marché. Le Mercado del Puerto est un marché sur le vieux port où se trouvent de nombreux restaurants de grillades. Les adeptes de bonne nourriture convergent vers les colonnes de fumée blanche où une orgie de grillades les attend. Saucisses, biftecks, entrecôtes. Les étals offrent un choix inégalé de viande de tout genre pour les voyageurs affamés. Les mets sont cuits sous le nez des clients attablés aux comptoirs, à l’espagnole. La viande domine les étalages que l’Uruguay produit. L’atmosphère qui règne est conviviale, chaleureuse et sympathique.

Pierre achète des sachets de maté et l’équipement pour le réaliser. Cette boisson traditionnelle est très populaire en Amérique du Sud, car soi-disant le mélange d’herbes utilisé permet à l’organisme de rester en bonne santé.

Nous revenons bien fatigués sur le Magnifica, après un temps de repos, nous regardons le navire quitter le port de Montevideo toujours au son de « Con té partiro ».

Une belle soirée nous attend avec un spectacle italien sur les histoires d’amour intemporelles du vingtième siècle.

Nous allons passer deux jours en mer ou l’équipage mettra tout en œuvre pour nous distraire avant d’arriver à Puerto Madryn lieu de reproduction des baleines.

Annie