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Nous re partons faire un tour
21 février 2020

Bienvenue à Arica

13 février – Bienvenue à Arica – Chili - « Celui qui ne connait pas les forêts chiliennes ne connait pas la planète » Pablo Neruda Arica, capitale de la province d'Arica, est une ville portuaire du nord du Chili à 18 kms de la frontière péruvienne, située dans le désert d'Atacama. Elle est connue comme la « ville de l'éternel printemps » son climat doux et sec attire de nombreux touristes qui viennent profiter de ses plages. C’est une des villes où le taux de pluviométrie est le plus bas au monde avec 0,8 mm à l’année. La pluie est vécue comme un manque de chance. Arica est une étape qui restera imprimée dans nos mémoires. Le médecin du bord a voulu, lors de cette escale, que Pierre se rende dans un hôpital afin de passer un scanner. Notre parcours aurait été sans saveur si nous n’avions pu visiter l'espace médical du bord et un hôpital chilien. Nous sommes pris en charge d'une façon merveilleuse par MSC pour cette excursion inopinée. Un taxi nous attend à notre descente à terre avec un accompagnateur traducteur puisque nous ne parlons pas l’espagnol. Depuis le taxi, nous découvrons une zone portuaire haute en couleur et en surprises...amusant de voir sur les quais des pélicans et d’autres oiseaux intéressés par les activités des videurs de poissons pendant que des moineaux et corbeaux dévorent les graines de céréales déversées depuis les containers d’un paquebot céréalier. Une multitude d’autres volatiles squattent des places stratégiques sur les cordes de mouillage du Magnifica. Nous traversons le centre-ville très mignon avec ses rues piétonnes et la plaza Colon qui abrite l’un des monuments les plus célèbres d’Arica, l’Église gothique de San Marcos, conçue par Gustave Eiffel. Fabriquée intégralement en fer, transportée de France en 1876 elle fut livrée en kit et montée par les employés de l'atelier Eiffel. À notre arrivée à la Clinique San Marco, le médecin qui accueille Pierre est une bien jolie Chilienne qui ne parle pas anglais. Heureusement, le traducteur fait la liaison entre elle et Pierre. La clinique San Marco est équipée d’un bon matériel médical, mais n’a pas l’apanage de nos hôpitaux français. Scanner effectué nous n’attendons pas le compte rendu médical qui sera délivré dans l’après-midi, nos accompagnateurs se proposent de venir le récupérer et de l’amener au bateau. Merci, messieurs, votre gentillesse nous permet d’être de retour à midi dans notre cabine. Nous savons par le médecin que Pierre n’a rien de grave, des côtes cassées et fêlées et des gros hématomes, ses douleurs sont dues au trauma. Il existait l'homme de Rio, Pierre est l'homme de Valparaiso.....il vaut mieux en rire.. J’ai eu très peur craignant au moment de sa chute une fracture du crâne. Dans l'après-midi, nous pouvons effectuer l’excursion touristique en car, visite qui nous permet de balayer le stress. Confortablement assis à l’avant, gentillesse des organisateurs, Pierre peut profiter de la visite. Nous faisons l’escalade d’El Morro la falaise vertigineuse qui surplombe la cité. Depuis le sommet, habitat de nombreux vautours, du musée militaire et de la statue géante du Christ, on profite d’un panorama plongeant sur la ville avec le désert d’Atacama en arrière-plan. Malheureusement, le côté mignon de la ville s’arrête un peu là. Au plus on s’écarte du centre-ville au plus les maisons s’appauvrissent. Même combat pour la côte, gigantesque elle pourrait être magnifique, mais la présence en nombre de détritus, charriés par la mer, ou laissés par les habitants, de carcasses d’animaux morts gâchent le côté balnéaire. Le car nous amène vers les hauteurs de la ville. Nous faisons un arrêt devant une exploitation de plantes et de fruits, une petite buvette et des femmes en habit nous réclament des pesos pour une prise de photos. Notre arrêt nous permet de voir des géoglyphes, moins importants que ceux de Nazca. Nous apercevons de grandes figures tracées à flanc de montagnes, animaux stylisés qui ressemblent à des lamas et quelques dessins que nous avons du mal à identifier. Nous sommes sur des monts secs, arides d’où s’échappe une poussière de sable. Ici vivent des gens très démunis, nous sommes pratiquement aux abords de bidonvilles. On peut deviner les vies de labeur et de pauvreté des habitants. Et oui, rien de très nouveau sur notre joli monde. Les bidonvilles annoncent toujours "l'opulence des grandes villes"... même si l'opulence est toute relative dans ces villes du bout du monde. Nous reprenons la route pour aller vers un marché artisanal, enfermé dans un espace entièrement conçu par la ville pour donner une belle image aux touristes. Quelques clics, l’achat d’une poterie et nous remontons dans le car pour rejoindre le port. Au détour des rues la ville cache de nombreuses œuvres de street art. Assise sur mon siège, pendant que Pierre sommeille, je vois au feu rouge, un jeune dans la rue qui jongle avec des sabres et un ballon sur un fil tendu plus loin à un autre sémaphore un autre jeune sur des échasses nous salue à travers les vitres et présente son chapeau, tandis qu’une jeune femme nous propose de la boisson. Au Chili et en Argentine, aux feux rouges, il y a souvent des personnes qui font des démonstrations d’agilité ou qui vendent différents articles pour récolter un peu d'argent. Certains voyageurs prétendent qu’Arica est sans grand intérêt… Tout dépend en fait ce qu’on entend par « intérêt ». Personnellement je garderai le souvenir de la consultation à l’hôpital et les images de notre excursion. En taxi et en car, nous n’avons que traversé la ville et l’intérêt ne saute pas aux yeux, mais il y a un je-ne-sais-quoi de joyeusement hétéroclite dans celle qui a été surnommée la « ville du printemps éternel ». Pourquoi ? Parce que le soleil est garanti toute l’année ! il n’y pleut quasiment jamais ! Nous revenons à bord, Pierre fatigué se repose avant la soirée rouge que nous propose MSC. Nous sommes le jour de la Saint-Valentin, considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux, et l’équipe d’animation se déchaine pour nous offrir un superbe spectacle. Les bars et les restaurants sont décorés sur le thème de l’amour, ballons, petits cœurs rouges, serveurs aux lunettes rouges en forme de cœur et dans la cabine un petit présent, des cœurs de biscuits rouges. Ici les couples ne peuvent pas oublier la fête de l’amour, sont-ils prêts à échanger des mots doux, No Sé les portes des cabines sont closes en fin de soirée… Annie
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Commentaires
N
contente de vous lire, je souhaite un prompt rétablissement à pierre qui doit bien être handicapé bisous nicole
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Nous re partons faire un tour
  • Quelques mots, quelques photos, quelques confidences pour partager avec notre famille, nos amis, nos bonheurs et nos découvertes lors de ce merveilleux voyage qui partira le 6 janvier de Marseille et qui se terminera dans le même port le 4 mai 2023.
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