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Nous re partons faire un tour
3 février 2020

Bienvenue à Ushuaïa

Samedi 1er février –  

« L’Argentine est prête à prendre sa place. C’est un grand pays avec beaucoup de talent » Mauricio Macri.

6h du matin nous entrons dans le détroit de Beagle. Nous arrivons au bout du monde, à la Terre de Feu, à la ville d’Ushuaia, au détroit de Magellan, au cap Horn :

 

Il est des lieux dont le seul nom suffit à enflammer l'imagination.

Ushuaia fière de son statut mythique fait rêver en France depuis l’émission télévisée de Nicolas Hulot et par les explorations du commandant Cousteau. C’est un rêve que nous allons réaliser.

Nous sommes dans le canal Beagle aux rives boisées, une chaine de montagnes enneigée surplombe. C’est magnifiquement beau, Pierre a eu les larmes aux yeux d’émotion en voyant

Ushuaia qui s’offre à nos yeux.

Il est six heures du matin, le temps est clair, mais très froid, chaudement vêtus nous assistons à l’entrée dans le port du haut de notre petite passerelle. La navigation est très lente et le port est bien à l’abri de tous les vents.

Ushuaïa est la capitale de la Terre de Feu, une ville touristique argentine. Elle est située sur l'archipel de la Terre de Feu, la pointe la plus méridionale de l'Amérique du Sud, surnommée le "bout du monde".

Cette ville battue par le vent, perchée sur une colline escarpée, est entourée par le cerro Martial et le canal Beagle, porte d'entrée des croisières et des excursions en Antarctique vers l'île voisine de Yécapasela, connue sous le nom de "Penguin Island" (île aux pingouins) en raison des colonies de pingouins qui l'habitent.

Ici, c'est "El fin del mundo" voir même "culo del mundo" pour les plus poètes.

Nous passerons deux journées à la Terre de Feu, à admirer les paysages typiques de cette région, c’est le maître mot de notre aventure, tout un symbole.

La Terre de Feu est le pays de centaines de volcans qui étaient actifs dans le passé et qui se réveillent parfois. À la fin des années 1800 l’archipel de la Terre de Feu a été le lieu d’une ruée vers l’or, alors que des milliers d’immigrants d’Europe dont un grand nombre de Croates, sont arrivés pour chercher fortune.

 

Dès 9h, nous débarquons pour notre première matinée à terre afin de découvrir la ville qui est toute en longueur, une large rue bordée de magasins, on dirait une station de ski. Il fait froid, de petites ondées puis le soleil. Bien couverts nous ne craignons rien. Petites emplettes souvenirs, arrêt dans un bar pour téléphoner aux filles et retour au bateau pour rejoindre le staff des excursions.

A 13h nous embarquons sur un catamaran pour découvrir la beauté d’Ushuaia. Six heures de navigation pour découvrir les colonies d’oiseaux marins qui peuplent les petites iles du canal. Plusieurs clichés pour les cormorans impériaux les lions de mer et les otaries.

Nous naviguons pendant 18 kms pour dépasser le phare des Éclaireurs surnommé le « Phare du bout du monde » et le bateau se dirige vers Hammer Island afin de nous permettre d’observer une belle colonie de manchots de Magellan depuis le catamaran.

Le trajet de retour se fait à l’intérieur du catamaran, car le vent est glacial.

Nous débarquons à 19 heures du catamaran, heureusement à côté du Magnifica, et allons directement au théâtre admirer le spectacle argentin proposé par une troupe locale. Retour à la cabine pour nous changer avant d’aller souper. Ce soir soirée blanche sur le pont « la grotte bleue » ou la piscine intérieure est décorée en banquise. Les animateurs super dynamiques animent la soirée pendant que les cuisiniers taillent un bloc de glace en forme de pingouin. Un buffet de desserts et des boissons nous sont offerts et c’est après ces beaux moments que nous regagnons notre cabine pour un repos apprécié.

 

Dimanche 2 février

« La Patagonie, c’est un amant exigeant qui te hante. Il vous prend dans ses bras et ne vous laisse jamais sortir » Bruce Chatwin

A six heures et demie, nous nous réveillons, j’ai mal à un œil et j’essaye de le soigner avec des gouttes désinfectantes, mais la gêne persiste, l’œil me fait mal. Je pense que j’ai eu un coup de froid hier sur le catamaran. Pierre va faire sa marche matinale pendant que je vaque dans la chambrée.  Lorsque Pierre revient, notre garçon de chambre nous apporte le petit déjeuner que nous ne prenons pas sur le balcon, il pleut. Ici cela ne dure guère, le temps change constamment.

Nous sommes en été, il fait froid, moyenne de 12 degrés. En une seule journée nous pouvons avoir toutes les saisons.

Ce matin, nous sommes en solo pour visiter Ushuaia la ville la plus peuplée et la plus populaire de la Terre de feu. Elle dépend largement de l’industrie florissante du tourisme.

A la sortie de l’embarcadère à 9h30 le soleil brille. Pierre négocie un taxi qui nous emmène dans le parc national de la Terre de Feu. Créé en 1960 il longe la frontière avec la république voisine du Chili.

L’excursion est un peu excessive, taxi et entrée du parc, mais tant pis nous sommes ici pour visiter.

Autrefois le parc était une exploitation forestière sur laquelle travaillaient les détenus.

Nous allons voir le petit train ancien du bout du monde tiré d’une réplique d’une locomotive du début du 20 siècle. Il servait aux forçats qui exploitaient les mines de charbon et de bois. En taxi nous parcourons pendant près de trois heures ce parc immense qui couvre un espace de 630 kms carrés de montagnes accidentées, de lacs sinueux, de forêts de hêtre austral, de tourbières marécageuses, de toundra subantarctique et de côtes luxuriantes.

Une époustouflante campagne environnante et des bâtiments historiques à l’architecture fuégienne typique.

Le parc est dense, on a affaire à un paysage complexe et abrupt. Un surprenant relief montagneux, une chaine de montagnes lacérée par de profondes vallées boisées au cœur desquelles sillonnent des rivières qui elles-mêmes débouchent sur des lacs et des tourbières toutes d’origine glacières. Nous avons un aperçu de la cordillère des Andes en voyant la vallée de Carbajal et de la baie d’Ensenada. En face de nous se trouve le Chili et notre chauffeur nous explique qu’il n’y a pas une entente cordiale entre l’Argentine et le Chili.

Il nous précise également que les arbres sont détruits par des castors et qu’il existe des exploitations forestières. Nous voyons très peu d’animaux, quelques oiseaux au bord des lacs. Nous avons de la chance d’avoir un temps froid, très ensoleillé. Ici c’est la période d’été, C’est dimanche et les autochtones circulent dans le parc soit à vélo, soit en moto, certains font du camping d’autres du canoé. Quelques promeneurs sur les sentiers balisés des panneaux d’informations précisent qu’il ne faut pas sortir des sentiers sous peine de s’égarer. Nous sommes à la pointe du bout du monde, bien évidemment nous prenons plusieurs clichés et faisons un envoi de cartes affranchies avec le timbre du bout du monde dans l’unique bureau postal. Envoi à un prix exorbitant, en Pentagonie la vie est chère et nous avons oublié que l’affranchissement est exorbitant, les filles vous allez recevoir des enveloppes et des cartes qui ont une belle valeur.

Nous regagnons vers 13h le centre-ville, je m’arrête à la pharmacie de garde pour acheter un collyre avec antibiotique, mon œil me fait souffrir et ma vue s’altère malgré les gouttes désinfectantes, je vais devoir porter un peu plus mes lunettes pour me protéger.

Un arrêt-bar pour capter le wifi et téléphoner aux filles et à la sœur de Pierre. Le syndicat d’initiative nous offre le diplôme de passage sur la terre du bout du monde avant notre retour sur le Magnifica pour une collation et un repos bien mérité.

Nous repartons ce soir pour deux jours de navigation à travers les fjords du canal de Beagle pour rejoindre le Pacifique puis le détroit de Magellan après le coucher du soleil. Prochaine escale Punta Aréna.

 

Le détroit de Magellan est une route maritime séparant l’Amérique du Sud continentale au nord de la Terre de Feu au sud. Il a été traversé par des explorateurs à travers l’histoire moderne. Il porte le nom de Ferdinand Magellan un navigateur portugais premier navigateur européen à naviguer dans le détroit en 1520 au cours de son voyage autour du monde.

En 1976 la nageuse américaine Lynn Cox fut la première personne à traverser le détroit à la nage.

 

Annie

 

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  • Quelques mots, quelques photos, quelques confidences pour partager avec notre famille, nos amis, nos bonheurs et nos découvertes lors de ce merveilleux voyage qui partira le 6 janvier de Marseille et qui se terminera dans le même port le 4 mai 2023.
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