Ho Chi Minh (Saïgon) - Vietnam

Faits intéressants– HO CHI MINH

Le nom de la ville a subi quelques changements au fil des ans. D’abord un petit village de pêcheurs connu sous le nom de Prey Nokor dans les années 1690, nommé Gia Djnh dans les années 1860, les Français l’on nommé Saigon en 1975 lors de la colonisation puis le nom de la ville fut changé pour Hô Chi Minh du nom du leader nord-vietnamien.

Hô Chi Minh-Ville est une ville du sud du Vietnam célèbre pour le rôle décisif qu'elle joua lors de la guerre du Vietnam. Elle est également connue pour ses édifices coloniaux français, comme la cathédrale Notre-Dame de Saigon, symbole de la ville, construite au 19^e siècle entièrement bâtie à partir de matériaux importés de France, et la poste centrale, datant du XIXe siècle.

La ville abrite plus de huit millions et demi d’habitants

Le Poesia accoste à Phu My, port d’Hô Chi Minh, qui se trouve à une heure et demie du centre-ville.

Nous avons une excursion MSC d’une journée pour une exploration de la ville historique. Un long trajet en autocar climatisé en longeant une route pittoresque et en empruntant l’autoroute qui traverse le Mékong, malheureusement nous ne voyons pas de canaux fluviaux animés ni d’animation sur les berges. Nos regards sont attirés par des rizières boueuses, le riz ayant été déjà ramassé, des quartiers banlieusards animés.

Nous arrivons dans une ville très animée, l’ancienne Saignon est une ville mythique qui parle à l’imaginaire de beaucoup d’entre nous. Pour l’avoir visitée en 1980, je ne sais si je vais retrouver les souvenirs forts que j’ai conservés.

Pendant la colonisation française, cette ville fut la capitale de la colonie de Cochinchine puis de l’Indochine française et elle est restée, à la fin de la guerre d’Indochine, la capitale de la République du Vietnam.

Le passé de la ville fut très mouvementé tout au long de son histoire en commençant avec les Khmers qui en furent les premiers habitants et qui l’avaient nommé « la ville de la forêt » et en continuant avec les Vietnamiens qui arrivèrent au XVIIe siècle, puis les Français qui l’appelèrent du nom de la rivière.

Les choses ont changé pendant le communisme et beaucoup du charme de la ville a été annihilé par le régime mais aussi pendant la guerre, celle perdue par les Français puis par les Américains.

Aujourd’hui Hô Chi Minh est en plein essor, c’est une ville dynamique, moderne, que je ne reconnais pas, mis à part les beaux bâtiments vestiges du passé de la colonisation française qui côtoient ceux bien plus récents du communisme mais aussi des temples et pagodes ainsi que des gratte-ciels modernes.

La ville souffre d’une circulation assez dense et chaotique. Le guide nous informe de faire attention lorsque nous traversons car le Code de la route est inexistant dans la réalité routière donc en tant que piéton, il faut nous habituer et faire scrupuleusement attention notamment à la myriade de scooters, motos et vélos. Comme au Japon il existe une concentration énorme de véhicules à deux roues.

Je reconnais la Cathédrale Notre-Dame de Saigon en briques rouges construite par les Français, la grande poste centrale avec sa belle charpente métallique conçue par Eiffel tout comme l’opéra de Saigon dont la façade est inspirée du petit palais de Paris.

On aperçoit l’hôtel de ville d’Hô Chi Minh Ville, ancienne résidence du général Leclerc.

Premier arrêt au temple dédié à la déesse Thien Haut. La chaleur est étouffante et nous saisit dès que nous quittons le confort du car climatisé, c’est une chaleur sèche sans humidité, nous sommes dans la période la plus agréable qui se termine fin avril. Le temple est charmant par son jardin. La statue de Bouddha est enfermée et ne peut se visiter, la porte est close car il est midi passé. Des fidèles font des incantations devant la statue de la déesse. Pierre et moi faisons brûler un bâtonnet d’encens en espérant avoir chance et longue vie.

Nous reprenons le car pour un nouveau tour de ville. Hô Chi Minh-Ville est le Vietnam dans ce qu’il y a de plus vertigineux ; une ville de commerce et de culture à haut indice d’octane qui a fait avancer la ville et le pays avec son énergie palpitante.

C’est le plus grand centre commercial et financier du Vietnam, mais aussi un tourbillon chaotique de rénovation, des étals de restauration bordent les rues, les gravats jonchent le sol, je trouve les trottoirs sales, manque de discipline des habitants.

Quelques prises photographiques de la tour financière « Bitexco », un gratte-ciel de plus de 260 mètres de haut, le plus haut du pays, avec une forme totalement originale. Des vues extérieures de la Basilique Notre-Dame, de la poste centrale et de l’opéra.

La poste centrale de Saigon est un bâtiment abritant le bureau de poste principal. Elle a été construite entre 1886 et 1891 par l'administration des Postes françaises, à l'époque de l'Indochine française, c’est une architecture de Gustave Eiffel. Je regrette de ne pas pouvoir la revisiter. J’ai conservé un souvenir merveilleux de la marquise en verre et la charpente métallique, un beau bâtiment délicieusement rétro, sur trois niveaux aux fenêtres courbées avec une immense horloge.

Deuxième arrêt : Nous nous dirigeons vers un grand hôtel ultra moderne pour déjeuner, une restauration locale avec des spécialités vietnamiennes très savoureuses

Troisième arrêt : Situé dans un beau parc, où sont mis en évidence les deux chars qui ont contribué à la chute du régime, le palais de la réunification, autrefois connu sous le nom de palais de l'indépendance ou palais de Norodom.

C’est un bâtiment historique conçu par l'architecte Ngô Viết Thụ, premier lauréat du Prix de Rome en 1955. Il permet de voir le faste et le luxe de l’époque dans lequel le pouvoir s’exerçait auparavant. De luxueux salons de réception ou le marbre est prédominant, une belle salle de danse, un enchainement de salles qui étonnent par rapport avec la vie de la population à l’extérieur.

Quatrième arrêt pour du shopping dans le marché couvert animé de Ben Thanh, un endroit plein de couleurs et de saveurs éparses allant de l’odeur du poisson à celle du café qui est la boisson la plus populaire. Les étals vendant une vaste gamme de produits nous

découvrons quelques produits locaux que nous ne connaissons pas. Nous ouvrons nos porte-monnaie pour quelques souvenirs et faisons le tour du quartier qui est le plus fréquenté de la ville. Nous sommes entourés d’une myriade de motos, de cyclo-pousses et de petits vendeurs à la sauvette qui nous proposent leurs trésors avant de remonter dans le car où nous retrouvons la sérénité.

Nouveau trajet de plus d’une heure trente, vu la circulation, afin de rejoindre le Poesia.

Le « Tous à bord » était fixé à 17h30, nous arrivons juste à l’heure avec plusieurs autres cars touristiques.

Le navire largue ses amarres une heure plus tard pour une navigation de deux jours avant de rejoindre le port de Bangkok.

Annie  le 2 avril 2023